Le Monde.fr : à la Une

27/01/2011

Ce que les journaux de nous disent pas




En ce moment, le Maghreb et les révoltes qui l'animent sont au cœur de l'actualité et font la une de tous les quotidiens. La manière dont la crise ivoirienne est elle totalement passée au second plan est assez choquante, et bien symptomatique de la puissance qu'ont les médias pour "créer l'actualité"

Mais bien plus encore que l'exemple ivoirien, ou les suites du séisme haïtien, il est un sujet absolument muet en France, et certainement dans le reste de l'Europe: la Révolution islandaise.
Non, ne riez pas, et souvenez-vous. En 2008, lors de la terrible crise bancaire, il a été dit que l'État islandais était au bord de la faillite. Quelques mots sur la démission du gouvernement sous la pression populaire, et plus rien.

Pourtant, depuis, une vraie Révolution, pacifiste certes, est en marche.
Début 2010, les islandais ont refusé de participer au remboursement de la dette publique (due aux pertes des banques), par un référendum écrasant (93% contre le remboursement). En novembre, ils ont, par des candidatures spontanées de citoyens, formé une assemblée chargée de réviser leur Constitution. Toute simplement. Par leur nombre, parce que les dirigeants n'avaient plus aucune légitimité.

Je ne sais si on peut parler de révolution moderne. Mais c'est peut-être cela qui fait terriblement peur aux autres dirigeants européens; une Révolution qui sonne comme une évidence, et qui se fait dans le calme, dans la paix. La fin du capitalisme du 19ème siècle , décidée par le peuple.

A titre d'information, l'Islande, avant la crise, était le deuxième pays le plus développé au monde. Pas franchement des utopistes fous, les islandais, hein.

Avant de savoir où va mener cette action, on peut nuancer tout ça, dire que c'est un tout petit pays. Mais enfin, il y a autant d'habitants qu'en Corse; Tolèrerions-nous un tel silence à propos de l'île de beauté? Est-ce parce que l'Islande ne nous évoque rien que cela ne nous choque pas plus que ça?

Et puis après tout, pourquoi les médias n'en parlent-ils pas? Des ordres d'en haut? Un veto des "grands" de l'Europe, pour éviter toute contagion? Je ne veux même pas y penser.



Ah, au fait, juste en passant, vous vous souvenez du volcan Eyjafjöll, qui a paralysé la mégalopole européenne pendant trois jours? Celui dont tous les médias ont parlé pendant au moins deux semaines...?
Il se situe en Islande, et le pays était alors en plein soulèvement.



V.

18/01/2011

Yes, We Can!


(photo AFP, Fethi Belaid)


Le silence des gouvernants français et européens depuis le début du mouvement, l'ignorance pour la plupart de la dureté du régime de Ben Ali, les bêtises proférées par Nicolas Sarkozy (en 2008, il disait que "certains sont bien sévères avec la Tunisie, qui développe sur bien des points l'ouverture et la tolérance"), Michèle Alliot Marie (qui, il y a deux jours encore, proposait d'envoyer quelques CRS pour aider Ben Ali à contenir le mouvement), Jacques Chirac en son temps, et même François Mitterrand qui reçut le "dictateur" tunisien en grande pompe en 1988...Non, tout cela ne doit pas masquer le plus important dans cette affaire, pour les non-tunisiens: oui, une Révolution est possible!

Parce que nous parlons bien ici d'une vraie Révolution, comme on croyait n'en voir que dans nos livres. La mondialisation, la puissance de la politique étrangère, la présence de l'ONU, les forces militaires d'une Nation, ses réseaux d'information, rendaient l'idée d'un Révolution obsolète et totalement irréaliste à nos yeux.

Attention, ce n'est absolument pas un appel à se soulever que je vous adresse ici. Non, c'est un appel à se sentir libre. Un appel à véritablement aller au bout de ce que nous voulons, car oui, même en 2011, c'est le peuple qui a la toute-puissance.
Les gouvernants ne sont que des représentants choisis, le système auquel nous sommes soumis, nous l'acceptons. Ces assertions semblent entendues. Trop, peut-être.


Vivre libres, avoir choisi l'état de notre Nation; Voilà les fondements de la démocratie que viennent de nous rappeler nos amis tunisiens.

Une pub de derrière les fagots


PARCE QUE !!!!

17/01/2011

Nos bonnes adr'Aix : la boutique déco Exalto

Quand on veut faire un cadeau déco, on n'est pas obligé de foncer chez le suédois. A Aix, on a repéré (et approuvé) une boutique du centre ville où on trouve autant pour nous que pour les autres. L'esprit, c'est moderne, parfois coloré, souvent inédit. Il y a tout plein de supers objets, pour toutes les pièces, à des prix très abordables. Beaucoup de luminaires, d'horloges et réveils et tous genres, de cadres ou pêle-mêles pour les photos... Le plus long est de faire son choix.

On adore : les tubes néons géants, de toutes les couleurs, à poser.

Pour y aller, c'est pas compliqué : en haut de la place de la mairie, à côté du magasin de bonbons.

16/01/2011

Nos bonnes adr'Aix : Le bar à vin EL PRIMO

Avec V., un endroit qu'on aime bien, à 2 pas de chez nous, c'est le restaurant El Primo.

Côté cadre on a un bar à vin chaleureux, au mobilier mixant du très moderne avec des touches vintage : grand comptoir en zinc, ardoise accrochée au mur en briques rouges, tout s'accorde. On peut au choix, s'assoir au comptoir, face aux dizaines de bouteilles, partager une table haute ou profiter des grosses banquettes. Dehors, de l'autre côté de la grande verrière, il y a même une mini terrasse en bois, pour quand il fera un peu plus chaud.

Côté assiette, pas de menu, mais une foule de tapas, à des prix light. Dans le désordre, camembert coulant, oeuf cocotte au foie gras, assiette de fromage, planche de charcuterie corse... C'est bon, c'est servi généreusement et c'est joli. Suffit de regarder la grande ardoise avant de faire son choix. Le midi, ils font aussi un plat du jour. Pour ma part, petite préférence pour le pain tomate-mozza-jambon sec.

Côté verre, la carte des vins est très fournie. Le choix est très vaste, tant pour le rouge que le blanc ou le rosé. Au verre ou à la bouteille, à voir si on veut partager ou en goûter plusieurs. Il est aussi possible de commander des mojitos délicieux.

Pour les prix des bouteilles, on est environ à 20 euros pour les entrées de gamme, puis aux alentours de 30 euros pour des vins déjà très agréables. Après bien sûr, on peut choisir le haut de gamme, si on veut. En fait, ce sont les prix qui se pratiquent dans les restaurants d'Aix en général.
Une préférence personnelle pour le Brouilly.

Les + :
- L'endroit, incontestablement : un beau décor où on se sent bien.
- Les noms des plats, sans chichis.
- La bonne humeur qui règne en permanence, grace au maître des lieux.

Le - :
- La musique, peut-être un peu forte. Rassurez-vous, ça n'enlève rien à l'intime si on vient en amoureux, et ça ajoute même au festif si on est là en groupe. Mais faut aimer.
- Le prix, c'est pas vraiment étudiant même si ça reste correct.

Un conseil : pour les soirs de week-end, mieux vaut réserver.

Le mercredi soir, les mojitos sont à 5 euros.

04.42.29.78.44
1, Rue Brueys

Les images viennent de leur site.
G.

Un jour, une bonne nouvelle : une expo qui a du coeur

Jusqu'au 18 janvier, on peut aller profiter d'une expo totalement gratuite, dans les batiments de sciences po, sur le thème "histoire d'eau d'Aix à Madagascar".

Les photos de l'exhibition sont à vendre, et les bénéfices récoltés serviront à construire une pompe à eau à Madagascar.

G.

15/01/2011

Un jour, une bonne nouvelle : Beezik


Télécharger GRATUITEMENT et LEGALEMENT (!!!) des morceaux de musique sur internet, c'est le principe du site Beezik. Le plan : vous choisissez un morceau, vous regardez un spot publicitaire de votre choix, puis à vous la musique. C'est pas compliqué, il suffit de créer un compte puis de prendre un peu de temps pour regarder la pub et ne pas rater le compte à rebours pour le téléchargement.
Le + : pour tous les utilisateurs de smartphone, une appli Beezik est téléchargeable : la musique téléchargée peut être transférée sur le téléphone.


En voilà une bonne nouvelle...