Le Monde.fr : à la Une

27/03/2011

Londres, pour 0 pounds

De retour d'un mini week end anniversaire, je me suis dit que c'était l'occasion de vous faire partager quelques bons plans à Londres, pour pas cher, et même gratuits !


Façades à Notting Hill


Donc pour un petit week end à moindres frais :

Dormir :

Sur le site booking, vous trouverez une grande quantité d'hotels et auberges de jeunesse, classés par prix, à des tarifs plutôt abordables.
Ensuite, pour un peu plus de luxe, lastminute propose des hotels "top secrets", c'est à dire des hotels 4 ou 5 étoiles, dont le nom n'est communiqué qu'une fois la commande effectuée. Vous pouvez tout de même connaitre de nombreuses informations sur l'hotel, et surtout sa situation dans la ville, avant de réserver. On a testé, et approuvé !

Transports :

Pour y aller :
Le moins cher restent les vols low cost évidemment, avec Ryanair qui part de MP2 et arrive à Stansted. En plus, c'est très rapide, vu qu'en arrivant là-bas, on recule la montre d'une heure !
Ensuite, le Stansted Express est un train-navette qui amène au centre de Londres. Les billets peuvent être achetés à l'avance, ou aux bornes en arivant à l'aéroport . On prend l'aller-retour, valable 1 mois. C'est toujours ça de gagné.

Sur place :
On évite à tout prix le taxi ! Donc on préfère le métro, avec une carte à la journée aux alentours de 7 pounds (9-10 euros) vu que le trajet simple coûte 4 pounds. Il existe aussi des tickets week end, encore plus avantageux.
Il peut être aussi intéressant de prendre le bus, notamment pour la vue offerte si on arrive à avoir une bonne place à l'étage ;-)
A pieds, ça reste le plus économique ! Et puis c'est toujours un plaisir de parcourir les rues (tant qu'il ne pleut pas).

Attractions - Visites :

Marchés : Londres regorge de marchés, très variés, qui font à eux-seuls l'attraction.

Le plus punk-vintage : Camden Market (métro Camden Town, sur la Northern Line). On y trouve de tout, et notamment des dizaines de stand qui vendent de la cuisine du monde entier.
Portobello Market, à Notting Hill (métro Notting Hill Gate) : c'est supposé être un marché d'antiquités, mais c'est surtout à voir pour le quartier même de Notting Hill, et ses façades pastel.
Le marché de Noël, dans Hyde Park, à faire une foisla nuit tombée pour apprécier vraiment l'ambiance, et en période de Noël uniquement bien sûr !

Musées :

Quantité de musées en Angleterre sont gratuits, donc on en profite, avec notamment le Musée de la Science qui est gigantesque et impressionnant (avec des milliers d'objets divers, dont un hangar rempli d'avions de toutes les époques), le Tate Modern, dont les collections permanentes sont en accès libre, qui regorge de peintures de diférents mouvements.

Quartiers :

Il y a ensuite des quartiers qui sont spectaculaires en eux-mêmes.

Soho, parfait pour faire les boutiques, même sic n'est pas vraiment le plus abordable. Il y a notamment un diner américain à ne pas râter, tout simplement appelé "The Diner".
Les grandes enseignes se trouvent toutes (et même en pluieurs fois !!) sur Oxford Street,la plusgrande avenue commerciale au monde.
Ensuite, China Town est aussi à voir, notamment de nuit, vu le foisonnement de néons et les vitrines d'où on voit les cuisines des restaurants.
Le soir encore, Picadilly Circus, et son ambiance US, avec les écrans publiciaires géants qui font le show, et les groupes de jeunes en limousine qui viennent se montrer.

Voilà un peti aperçu, j'ai sûrement oublié de nombreuses choses, donc n'hésitez pas à me donner vos bons plans, pour compléter la liste.

G.

09/03/2011

Culture Confiture: Ernesto Che Guevara



Mais pourquoi donc le Che s'appelle-t-il le "Che"?
Ernest Guevara, mondialement connu (quoique le mythe s'essouffle quelque peu à Cuba et ailleurs depuis que le voile se lève sur certaines de ses opérations désastreuses), est argentin.

Vous le saviez certainement, mais ce que vous ne saviez sans doute pas, c'est que dans un dialecte sud-américain, "che" signifie "l'homme", et en argentin populaire, "mon pote".

De fait, le comandante Guevara, durant la campagne cubaine aux côtés des Castro's, de Cienfuegos et d'Almeida, avait pour habitude de finir toutes ses phrases par "Che', lorsqu'il parlait à ses hommes.

Son surnom d'Ernesto Che Guevara vient de là!

27/01/2011

Ce que les journaux de nous disent pas




En ce moment, le Maghreb et les révoltes qui l'animent sont au cœur de l'actualité et font la une de tous les quotidiens. La manière dont la crise ivoirienne est elle totalement passée au second plan est assez choquante, et bien symptomatique de la puissance qu'ont les médias pour "créer l'actualité"

Mais bien plus encore que l'exemple ivoirien, ou les suites du séisme haïtien, il est un sujet absolument muet en France, et certainement dans le reste de l'Europe: la Révolution islandaise.
Non, ne riez pas, et souvenez-vous. En 2008, lors de la terrible crise bancaire, il a été dit que l'État islandais était au bord de la faillite. Quelques mots sur la démission du gouvernement sous la pression populaire, et plus rien.

Pourtant, depuis, une vraie Révolution, pacifiste certes, est en marche.
Début 2010, les islandais ont refusé de participer au remboursement de la dette publique (due aux pertes des banques), par un référendum écrasant (93% contre le remboursement). En novembre, ils ont, par des candidatures spontanées de citoyens, formé une assemblée chargée de réviser leur Constitution. Toute simplement. Par leur nombre, parce que les dirigeants n'avaient plus aucune légitimité.

Je ne sais si on peut parler de révolution moderne. Mais c'est peut-être cela qui fait terriblement peur aux autres dirigeants européens; une Révolution qui sonne comme une évidence, et qui se fait dans le calme, dans la paix. La fin du capitalisme du 19ème siècle , décidée par le peuple.

A titre d'information, l'Islande, avant la crise, était le deuxième pays le plus développé au monde. Pas franchement des utopistes fous, les islandais, hein.

Avant de savoir où va mener cette action, on peut nuancer tout ça, dire que c'est un tout petit pays. Mais enfin, il y a autant d'habitants qu'en Corse; Tolèrerions-nous un tel silence à propos de l'île de beauté? Est-ce parce que l'Islande ne nous évoque rien que cela ne nous choque pas plus que ça?

Et puis après tout, pourquoi les médias n'en parlent-ils pas? Des ordres d'en haut? Un veto des "grands" de l'Europe, pour éviter toute contagion? Je ne veux même pas y penser.



Ah, au fait, juste en passant, vous vous souvenez du volcan Eyjafjöll, qui a paralysé la mégalopole européenne pendant trois jours? Celui dont tous les médias ont parlé pendant au moins deux semaines...?
Il se situe en Islande, et le pays était alors en plein soulèvement.



V.

18/01/2011

Yes, We Can!


(photo AFP, Fethi Belaid)


Le silence des gouvernants français et européens depuis le début du mouvement, l'ignorance pour la plupart de la dureté du régime de Ben Ali, les bêtises proférées par Nicolas Sarkozy (en 2008, il disait que "certains sont bien sévères avec la Tunisie, qui développe sur bien des points l'ouverture et la tolérance"), Michèle Alliot Marie (qui, il y a deux jours encore, proposait d'envoyer quelques CRS pour aider Ben Ali à contenir le mouvement), Jacques Chirac en son temps, et même François Mitterrand qui reçut le "dictateur" tunisien en grande pompe en 1988...Non, tout cela ne doit pas masquer le plus important dans cette affaire, pour les non-tunisiens: oui, une Révolution est possible!

Parce que nous parlons bien ici d'une vraie Révolution, comme on croyait n'en voir que dans nos livres. La mondialisation, la puissance de la politique étrangère, la présence de l'ONU, les forces militaires d'une Nation, ses réseaux d'information, rendaient l'idée d'un Révolution obsolète et totalement irréaliste à nos yeux.

Attention, ce n'est absolument pas un appel à se soulever que je vous adresse ici. Non, c'est un appel à se sentir libre. Un appel à véritablement aller au bout de ce que nous voulons, car oui, même en 2011, c'est le peuple qui a la toute-puissance.
Les gouvernants ne sont que des représentants choisis, le système auquel nous sommes soumis, nous l'acceptons. Ces assertions semblent entendues. Trop, peut-être.


Vivre libres, avoir choisi l'état de notre Nation; Voilà les fondements de la démocratie que viennent de nous rappeler nos amis tunisiens.

Une pub de derrière les fagots


PARCE QUE !!!!

17/01/2011

Nos bonnes adr'Aix : la boutique déco Exalto

Quand on veut faire un cadeau déco, on n'est pas obligé de foncer chez le suédois. A Aix, on a repéré (et approuvé) une boutique du centre ville où on trouve autant pour nous que pour les autres. L'esprit, c'est moderne, parfois coloré, souvent inédit. Il y a tout plein de supers objets, pour toutes les pièces, à des prix très abordables. Beaucoup de luminaires, d'horloges et réveils et tous genres, de cadres ou pêle-mêles pour les photos... Le plus long est de faire son choix.

On adore : les tubes néons géants, de toutes les couleurs, à poser.

Pour y aller, c'est pas compliqué : en haut de la place de la mairie, à côté du magasin de bonbons.

16/01/2011

Nos bonnes adr'Aix : Le bar à vin EL PRIMO

Avec V., un endroit qu'on aime bien, à 2 pas de chez nous, c'est le restaurant El Primo.

Côté cadre on a un bar à vin chaleureux, au mobilier mixant du très moderne avec des touches vintage : grand comptoir en zinc, ardoise accrochée au mur en briques rouges, tout s'accorde. On peut au choix, s'assoir au comptoir, face aux dizaines de bouteilles, partager une table haute ou profiter des grosses banquettes. Dehors, de l'autre côté de la grande verrière, il y a même une mini terrasse en bois, pour quand il fera un peu plus chaud.

Côté assiette, pas de menu, mais une foule de tapas, à des prix light. Dans le désordre, camembert coulant, oeuf cocotte au foie gras, assiette de fromage, planche de charcuterie corse... C'est bon, c'est servi généreusement et c'est joli. Suffit de regarder la grande ardoise avant de faire son choix. Le midi, ils font aussi un plat du jour. Pour ma part, petite préférence pour le pain tomate-mozza-jambon sec.

Côté verre, la carte des vins est très fournie. Le choix est très vaste, tant pour le rouge que le blanc ou le rosé. Au verre ou à la bouteille, à voir si on veut partager ou en goûter plusieurs. Il est aussi possible de commander des mojitos délicieux.

Pour les prix des bouteilles, on est environ à 20 euros pour les entrées de gamme, puis aux alentours de 30 euros pour des vins déjà très agréables. Après bien sûr, on peut choisir le haut de gamme, si on veut. En fait, ce sont les prix qui se pratiquent dans les restaurants d'Aix en général.
Une préférence personnelle pour le Brouilly.

Les + :
- L'endroit, incontestablement : un beau décor où on se sent bien.
- Les noms des plats, sans chichis.
- La bonne humeur qui règne en permanence, grace au maître des lieux.

Le - :
- La musique, peut-être un peu forte. Rassurez-vous, ça n'enlève rien à l'intime si on vient en amoureux, et ça ajoute même au festif si on est là en groupe. Mais faut aimer.
- Le prix, c'est pas vraiment étudiant même si ça reste correct.

Un conseil : pour les soirs de week-end, mieux vaut réserver.

Le mercredi soir, les mojitos sont à 5 euros.

04.42.29.78.44
1, Rue Brueys

Les images viennent de leur site.
G.